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Industrialisation en Afrique: Le Maroc classé 2éme

Le sujet de l’industrialisation n’est pas nouveau, et une journée, le 20 novembre a même été instaurée par les Nations unies en 1989.

C’est dans ce contexte que s’est tenu le double sommet de l’Union africaine. L’Afrique exporte presque tout sans fabriquer localement, or ces dernières années, les États africains ont pris conscience que la croissance africaine doit se faire à partir de secteurs diversifiés autres que les matières premières. Mais qu’en est-il concrètement de la situation aujourd’hui ? Que disent les chiffres ?

L’Afrique du Sud a conservé un classement très élevé tout au long de la période 2010-2021, suivie de près par le Maroc, qui occupait la deuxième place en 2022. L’Égypte, la Tunisie, Maurice et Eswatini complètent le top six sur la période, selon un nouveau rapport sur l’Indice de l’industrialisation en Afrique (AII) publié par la Banque africaine de développement, l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

Le rapport sur l’Indice de l’industrialisation en Afrique (AII) fournit une évaluation à l’échelle nationale des progrès réalisés par les 52 pays africains sur la base de 19 indicateurs clés.  Il s’agit de : Les performances manufacturières, le capital, la main-d’œuvre, l’environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique. L’indice établit également un classement du niveau d’industrialisation des pays africains selon trois axes : les performances, les déterminants directs et indirects. Les déterminants directs comprennent les dotations en capital et en main-d’œuvre et la manière dont elles sont déployées pour stimuler le développement industriel. Les déterminants indirects comprennent les conditions environnementales favorables telles que la stabilité macroéconomique, des institutions et des infrastructures solides.

La construction d’une industrie productive fera partie intégrante du développement de l’Afrique, offrant une voie vers une transformation structurelle accélérée, la création d’emplois formels à grande échelle et une croissance inclusive. Toutefois, la part de l’Afrique dans l’industrie manufacturière mondiale a diminué pour atteindre le niveau actuel de moins de 2 %. Des politiques industrielles plus proactives sont jugées essentielles pour inverser la tendance, mais elles nécessitent des connaissances approfondies et une compréhension détaillée des contraintes et des opportunités auxquelles chaque pays est confronté.

Voici quelques-unes des autres conclusions clés du rapport :

– Au cours de la période couverte, Djibouti, le Bénin, le Mozambique, le Sénégal, l’Éthiopie, la Guinée, le Rwanda, la Tanzanie, le Ghana et l’Ouganda ont tous progressé de cinq places ou plus dans le classement. 

– Les pays les plus performants ne sont pas nécessairement ceux dont l’économie est la plus importante, mais ceux qui génèrent la plus forte valeur ajoutée manufacturière par habitant, avec une proportion importante de produits manufacturés destinés à l’exportation ;
– L’Afrique du Nord reste la région africaine la plus avancée en matière de développement industriel, suivie par l’Afrique australe, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est.

Il faut souligner que malgré les crises mondiales successives sur 54 pays, 7 pays africains concentrent plus de 65 % du PIB réel sur le continent, dont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie, le Maroc, le Kenya et l’Éthiopie.

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